Valérie Marti nous a fait découvrir le Zanskar, la plus haute vallée habitée de l'Himalaya (4000 m. d'altitude), située dans le nord de l'Inde dans la région du Cachemire. Cette région est encore marquée par la partition des Indes qui a donné lieu, en 1947, à la création de l'Inde et du Pakistan. Les tensions politiques y ont été vives encore récemment.
La population du Zanskar est presque exclusivement bouddhiste mais sa vallée est rattachée administrativement au district de Kargil, lui-même à majorité musulmane. Ainsi cette population est minoritaire tant du point de vue linguistique que culturel, ce qui rajoute à son isolement géographique. En effet, cette vallée bordée de sommets qui culminent à plus de 7000 m. d'altitude n'est accessible que 4 ou 5 mois par an. Le reste du temps, elle est plus ou moins coupée du monde.
Les paysages y sont grandioses et la terre apparemment fertile, à condition d'être irriguée. Faute d'eau, le sol se transforme en désert de haute altitude. C'est ainsi que l'accès à l'eau et l'éducation sont sans doute les deux aspects les plus critiques pour le développement de cette région que plusieurs organismes suisses (dont la ville de Genève) ont voulu aider.
Le projet du club s'inscrit ainsi dans un cadre plus large. Il consiste à payer une pompe à eau qui doit équiper une école, encore en construction. Pour ne pas geler durant la saison froide, cette pompe doit être immergée à 40 m. de profondeur. On espère que l'école soit terminée en 2019. Il y a fort à parier que Valérie ira par elle-même s'assurer que sa pompe à eau rotarienne fonctionne à la satisfaction générale.
