C'est une assistance fournie (plus de quarante participants) qui a participé, le jeudi 11 juin, à l'Assemblée générale 2020 du Rotary Club Genève-Palais Wilsons. Cet événement marquait la reprise de la vie normale du club après trois mois d'interruption durant lesquels toute activité autre que virtuelle a été proscrite par les autorités fédérales.
Le passage du flambeau présidentiel de Gilbert Zulian à Maryon Roger-Colfort a ainsi pu se dérouler dans des conditions normales, ce qui constituait une forme de soulagement. Notre président a certes vu son mandat tronqué par l'impossiblité de se réunir physiquement et de partir en voyage en Vénétie, mais sa verve épistolaire a compensé ces lacunes. Elle a aussi permis aux membres du club de garder le contact, ce dont nous lui sommes tous reconnaissants. Les principaux événements de cette année rotarienne à nulle autre pareille se retrouvent dans le discours présidentiel du 11 juin, qui figure en pièce jointe.
Dès le mois de juillet, Maryon Roger-Colfort, qui a tenu à remercier son prédécesseur pour son apport à la cohésion du club, présidera à nos destinées communes. Qu'elle soit à son tour remerciée d'avoir accepté cette charge! Sa présence à cette fonction symbolise la montée en puissance des forces jeunes au sein du RCGPW et témoigne du succès de la politique engagée depuis quelques années.
L'assembée en elle même fut une réussite. Elle nous a, en particulier, permis d'accueillir quatre nouveaux membres, à savoir Louis Burrus, Virginie Chazottes, Marion Festal et Stiliano Ordolli (transfert du RC Berne). Nous nous réjouissons d'assister à leurs conférences de qualification.
Il n'est pas exclu que l'éloignement forcé de ces derniers mois ait accru le plaisir des uns et des autres à se revoir. Une autre raison fut sans nul doute la cuisine délicieuse et le service attentionné de Patrick et Caroline Laporte, les patrons du Restaurant de la Réunion dont la réputation n'est plus à faire.
Et si certains membres du club se grattaient encore la tête en rentrant chez eux, c'était probablement parce qu'ils n'avaient toujours pas compris les tours de l'étonnant prestidigitateur-tordeur de cuillères qui passa d'une table à l'autre dans le plus strict respect des règles sanitaires, mais n'en laissa pas moins tout le monde bouche bée.
Michel Dérobert